“Et j’ai pleuré.
Beaucoup.
Beaucoup trop.
Certaines fois, certaines larmes servent à amorcer toutes les autres. J’ai tout pleuré. Tout ce que je n’aimais pas chez moi, les bêtises inavouées que j’avais commises jusque-là et tout ce que j’avais perdu en cours de route depuis que j’étais en âge de comprendre que certaines choses se perdaient à jamais.
J’ai pleuré de la place de l’Étoile à la place de Clichy.
J’ai pleuré tout Paris. J’ai pleuré toute ma vie. ”
- Anna Gavalda, La vie en mieux.
Si seulement. Me revêtir d'une robe à fleurs, partir dans un grand éclat de rire ou dans un excès de larmes mélancoliques, accrocher des rubans à mes poignets, redonner des couleurs à mes joues ternes. Pluie ou soleil, peu importe. Pont des Arts ou Quai des Orfèvres, aucune importance.
Mais apportez-le moi.
Apportez-moi son sourire, ses yeux dans lesquels se perd mon âme, ses mains et ses mots doux. Apportez-moi sa poésie, le réconfort qui se dégage tant de sa personne, la promesse d'une aube aux yeux éclairés, sans aucune trace de larmes trahissant le chagrin de la nuit dernière. Apportez-moi l'étreinte qui m'a fait hurler de douleur à 5h49, il y a quelques jours, alors que je me réveillais d'une nuit abominablement douce.
Apportez-le moi.
Ou j'étouffe.
peut-être que j'étouffe déjà.
C'est beau. *-* Si seulement j'avais ton talent...
RépondreSupprimerMerci, c'est adorable !
Supprimer